9 juillet 2019 Ces notes là ont été prises lors d’une marche. Nous marchons. Cette pluie torrentielle qui arrête. Sous une cabane improvisée de branchages où l’eau passe, malgré tout. Des rires et des cris lors de la remontée le long du cimetière. De l’onomatopée possible. Pieds nus, en suivant le courant de l’eau chaude. Du vivant contre les morts. Les mots, enveloppes sonores, bains, naissent-ils toujours près des tombes ? Après le déluge, la lecture, comme on dit, après la pluie, le beau temps.